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  • : Le club cinéma du collège Bergpfad
  • : Ce blog regroupe les travaux et réflexions des élèves participant au club cinéma du collège Bergpfad d'Ham-sous-Varsberg (57880), ainsi que la présentation des thèmes des séances du lundi, animées par M. Lesouef. N.B. : Depuis fin 2017, le club a été repris par mon estimé collègue M. Subi.
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 18:27

metropolisMetropolis 01

Les films de science fiction sont souvent amenés à dépeindre des villes futuristes. Dès les années 1930, des films tels que Metropolis de Fritz Lang (1927) ou La vie future de William Cameron Menzies (1936) nous présentent des villes gigantesques avec des buildings vertigineux, des voies rapides aériennes...

La vie future (1936)Things-to-Come

Si la science fiction a évolué au fil des années, il en va de même pour la vision de la ville du futur. Dans les années 1930, la science fiction avait pour cadre récurrent des métropoles toutes en hauteur, survolées par divers engins volants, notamment des zeppelins. Les robots géants étaient aussi très en vogue dans la science fiction rétrofuturiste. Le film Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran (2003) en est la parfaite synthèse.

Capitaine Sky et le monde de demain (2003)sky-captain-and-the-world-of-tomorrow-11

Jusqu'aux années 2000, les voitures volantes sont très présentes dans les films de science fiction, comme on peut le voir dans Blade Runner de Ridley Scott (link), Retour vers le futur 2 de Robert Zemeckis, ou encore Le cinquième élément de Luc Besson. Evoluant dans des villes où les gratte-ciels s'étendent à perte de vue, sur des axes routiers tentaculaires, les voitures volantes sont un peu le cliché des villes futuristes des dernières décennies du XXème siècle.

Blade runner (1982)Retour vers le futur 2 (1989)le cinquième élément (1997) 

Au fil du XXème siècle, la vision de la ville du futur se noircit. Les films de science fiction ont troqué leurs représentations positives de villes portées par le progrès de l'architecture et de la science pour une vision bien plus pessimiste. Ainsi, Blade Runner se déroule dans une Los Angeles sombre et sale et la ville de New York dépeinte dans Soleil Vert de Richard Fleischer (1973) est perpétuellement enveloppée dans un épais nuage de pollution.

Soleil vert (1973)Soylent-Green-smog-e1329512917206

Ce dernier film est intéressant pour de multiples raisons : en dehors de la pollution, la New York de 2022 y est également frappée par la surpopulation (obligeant les gens à dormir en foule compacte dans les cages d'escaliers des immeubles), le chômage et le manque de nourriture. La scène la plus marquante de la séance a probablement été celle où l'acteur Edward G. Robinson contemple émerveillé les différents produits qu'a réussi à se procurer le personnage joué par Charlton Heston : viande, légumes, alcool, papier, autant de produits devenus inaccessibles pour l'essentiel de la population, contrainte de se nourrir avec d'étranges petits carrés baptisés "soleil vert". La vue de ces produits rarissimes finit par arracher des larmes au vieil homme.

Soylent Green stair grabsoleil-vert-1973-05-g

 


 
Les films de science fiction récents se plaisent à rendre les environnements urbains, dans lesquels évoluent leurs héros, les plus réalistes possibles. Minority Report (2002) en est un bon exemple. Pour les besoins de son film, le réalisateur Steven Spielberg s'est renseigné auprès de différentes entreprises pour connaître les innovations de demain que les départements de recherche et développement ont en tête et cherchent à développer. En présentant des innovations envisageables dans quelques dizaines d'années, le réalisateur apporte une touche plus crédible à sa ville du futur. Un des exemples les plus saisissants est la scène où le héros, incarné par Tom Cruise, traverse une galerie où il est interpellé par son nom par des affiches publicitaires à reconnaissance rétinienne l'invitant à consulter une agence de voyage ou à acheter divers produits.
Minority report (2002)minority-report
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