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  • : Le club cinéma du collège Bergpfad
  • : Ce blog regroupe les travaux et réflexions des élèves participant au club cinéma du collège Bergpfad d'Ham-sous-Varsberg (57880), ainsi que la présentation des thèmes des séances du lundi, animées par M. Lesouef. N.B. : Depuis fin 2017, le club a été repris par mon estimé collègue M. Subi.
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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 17:46
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Une fois n'est pas coutume, nous allons parler de bandes originales dans le bonus de cette semaine. Une musique de film, quand elle est efficace, marque le ton voulu pour un film, l'ambiance du métrage. Toutes les émotions qu'un spectateur peut éprouver (peur, stress, tristesse, amusement...) sont souvent suggérées par la musique. La série des Godzilla n'échappe pas à la règle. Nous avons vu dans la séance de cette semaine qu'en 60 ans de "carrière" et une trentaine de films, le personnage de Godzilla a beaucoup évolué, tout comme le ton des films de la série. Cette évolution est clairement décelable dans les différentes bandes originales qui illustre les exploits du lézard atomique. 
Le score du premier Godzilla est l'oeuvre d'Akira Ifukube. Le thème, volontairement martial évoque une marche militaire. Les instruments font bien ressortir la menace que représente Godzilla pour le Japon ainsi que le gigantisme de la créature. Dans ce premier film, Godzilla n'est qu'un monstre destructeur engendré par l'atome.
Dans les aventures suivantes de Godzilla, la musique devient plus légère et on ressent un peu l'influence de certains courants musicaux dans certains films. C'est le cas dans Godzilla vs The Sea Monster (1966). On retrouve dans ce film des morceaux mêlant musique de film d'espionnage (on pense au thème de James Bond) et surf rock, avec ses déferlantes de guitares électriques. Le surf rock est apparu à la fin des années 1950 mais est devenu très populaire dans la décennie suivante.

Comme évoqué en séance, les producteurs des films de Godzilla tentent au cours des années 1960-1970 de faire de leur lézard vedette un héros pour les enfants. Le film le plus représentatif de la période reste le très naïf Le fils de Godzilla (1967) et sa musique particulièrement guillerette.

Dans les films de l'ère Heisei, Godzilla redevient un monstre charismatique, suscitant autant la crainte que le respect des Japonais. Les scores de cette période redeviennent martiaux, à l'image du premier film de la saga.

C'est également le cas du dernier Godzilla, actuellement en salle. Le score du film a été confié au français Alexandre Desplat, déjà six fois nommé aux Oscars de la meilleure musique de film. Le ton est à nouveau sérieux et les différents instruments s'emploient à apporter de la tension au métrage et à soutenir la crédibilité des créatures gigantesques qui s'y affrontent.

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