La statue de la liberté dans tous ses états

Construite en 1886, la statue de la liberté a été offerte par la France aux Etats-Unis pour fêter les 100 ans de leur déclaration d'indépendance. D'une hauteur de 46 mètres et d'un poids de 225 tonnes, elle est aujourd'hui le monument américain le plus visité chaque année.  

Dans la séance de ce vendredi, nous avons pu observé que pour nombre de migrants européens arrivant sur le continent américain par New York, l'une de leurs premières visions est cette statue les accueillant à l'entrée du port (comme dans Le parrain 2 ou Titanic). La statue de la liberté apparaît dans de nombreux autres films et elle en a vu, au fil des années, de toutes les couleurs. En voici quelques exemples :

Dans Cloverfield de Matt Reeves (2008), elle est décapitée par un monstre géant.

Dans Batman forever de Joel Schumacher (1995), un hélicoptère des hommes de main de Double-face vient se fracasser sur son visage. Nous ne sommes pourtant pas à New York mais à Gotham City.

 

Dans le nullissime Superman IV : le face à face de Sidney J. Furie (1987), elle est enlevée de son socle par le méchant Nuclear Man et projetée dans une rue de Manhattan. Heureusement Superman veille.

 

Dans SOS fantômes 2 d'Ivan Reitman (1989), elle est à nouveau déplacée de son socle, mais cette fois c'est pour la bonne cause. Les chasseurs de fantômes ayant besoin de mobiliser l'énergie positive des New Yorkais pour vaincre le mal, ils vont faire se déplacer ce symbole dans les rues de la ville.

Les films catastrophes ou de science-fiction ont aussi maintes fois utilisé l'image de la statue pour montrer les catastrophes naturelles ou technologiques frappant ou ayant frappé l'humanité.

Dans Le jour d'après de Roland Emmerich (2004) et Deep Impact de Mimi Leder (1997), la statue est submergée par un raz-de-marée fonçant sur New York. 

La statue de la liberté a servi enfin de décors de luxe pour quelques climax (point culminant d'un film) d'anthologie.

Dans La Cinquième colonne d'Alfred Hitchcock (1942), le saboteur cherché par le héros pendant tout ce film d'espionnage se retrouve coincé en haut de la torche de la statue et finit par tomber.  

 

Elle est également le théatre de l'affrontement entre les X-Men et les mutants ralliés à Magneto dans X-Men premier du nom de Bryan Singer (2000).  

Pour finir, elle apparaît dans l'une des meilleures fins de film de toute l'histoire du cinéma, lorsque l'astronaute Taylor (interprété par Charlton Heston) prend conscience de l'endroit où il se trouve, dans La planète des singes de Franklin J. Schaffner (1968).