Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le club cinéma du collège Bergpfad
  • : Ce blog regroupe les travaux et réflexions des élèves participant au club cinéma du collège Bergpfad d'Ham-sous-Varsberg (57880), ainsi que la présentation des thèmes des séances du lundi, animées par M. Lesouef. N.B. : Depuis fin 2017, le club a été repris par mon estimé collègue M. Subi.
  • Contact

Recherche

8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 20:30

35jc8if133ge7x51x9stpd55d1oefquatrieme-dimension-labri-saison-3-L-NzMzcX

Diffusée entre 1959 et 1964 sur la chaîne américaine CBS, la série La quatrième dimension (The Twilight Zone en version originale) est un véritable régal pour les amateurs de fantastique et de science-fiction. Durant cinq saisons et 156 épisodes tournés dans un somptueux noir et blanc, la série nous abreuve d'histoires d'une formidable originalité, s'achevant par un traditionnel twist final (retournement de situation). Si la série est aussi réussie, c'est avant tout parce qu'elle a vu se succéder à l'écriture de ses courts récits des écrivains de talent comme Richard Matheson (auteur de Je suis une légende), Charles Beaumont ou encore Rod Serling (co-scénariste de La planète des singes), également créateur de la série et présentateur intervenant dans le récit pour introduire de façon énigmatique chaque épisode.

L'épisode choisi pour ce bonus est L'abri (The Shelter en vo), diffusé le 29 septembre 1961. Dans ce 3ème épisode de la saison 3, il est question du péril atomique. Rod Serling nous plonge dans une rue d'un quartier pavillonnaire typique de l'Amérique des années 1960, où les habitants sont réunis pour fêter l'anniversaire de leur bon docteur. Au cours de la soirée, un message radio ramène les convives aux dures réalités de la guerre froide. En quelques minutes, le verni de la civilisation va se fissurer.

Aborder un tel sujet en pleine paranoïa de la guerre froide, à une époque où de nombreux citoyens américains se lancent dans la construction d'abris anti-atomiques par peur d'une guerre nucléaire, a quelque chose de délicieusement provocateur.

Partager cet article
Repost0