Le langage cinématographique

Comme chaque d'année, la première séance a porté sur l'étude du langage cinématographique avec la présentation des différents plans utilisés par les réalisateurs pour illustrer leurs histoires. C'est avec le désormais traditionnel Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone (1966), que les plans de base ont été évoqués : champ/contrechamp, hors-champ, plongée/contre-plongée, ainsi que l'échelle des plans, du plan d'ensemble au gros plan extrême, caractéristique des westerns spaghettis de Leone (voir :Les plans au cinéma).

La présentation du travelling (avant/arrière) a été faite au moyen de la formidable scène dans la tranchée française du film Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick (1957).

(Pour un commentaire plus détaillé, voir aussi : Les plans au cinéma).

Un extrait du film Les fils de l'homme d'Alfonso Cuaron (2006) est venu ponctuer la séance. Le réalisateur mexicain, qui cartonne actuellement en salle avec Gravity (2013), y montre déjà sa virtuosité en matière de plan-séquence. Dans une incroyable scène d'attaque de voiture, Alfonso Cuaron réalise l'exploit de faire se mouvoir, sans coupure, une caméra entre les différents protagonistes à l'intérieur de l'habitacle de la voiture : link.

 

Ce type de scène est particulièrement compliqué à réaliser puisqu'elles nécessitent une très importante préparation en amont et une chorégraphie impeccable. Nous y avons déjà consacré une séance il y a deux ans : Le plan-séquence). La technique employée pour la réalisation de ce plan-séquence a été expliquée à partir d'un extrait de making-of.